Cette exposition en neuf panneaux montre comment la Grande Guerre continue à peser sur la génération de l'après-guerre. A l'école, l'Armistice est accueilli avec une retenue bien éloignée des envolées patriotiques de 1914. Si les jeux et les livres pour enfants se montrent plus cocardiers, cette inspiration disparaît vite des catalogues. Le deuil domine la transmission du souvenir de la guerre : le lieu de la célébration des vainqueurs, c'est le monument aux morts autour duquel on rassemble les enfants chaque 11 novembre. Les pertes de la guerre ont renforcé, au sein des très actives associations natalistes, l'obsession du déclin national. La patrie, si présente dans les leçons d'avant-guerre, n'apparaît plus que dans le chapitre ad hoc du cours de morale. Désormais, les espoirs de l'école publique se tournent vers les perspectives de paix dont est porteuse la SDN, mais c'est plutôt hors de la classe que s'exprime le pacifisme le plus radical. Les aspirations de l'école sont en accord avec la politique menée par Briand en 1925, mais elles sont de plus en plus inadaptées, dans les années 30, aux réalités de la situation internationale.
Les enfants de la Patrie. Volet 3, Petits Français, n’oubliez jamais ! (1918-1939)

Disciplines concernées : histoire – géographie, éducation morale et civique
Niveaux : primaire, collège, lycée
Conception : Yves Gaulupeau, Annie Hullin, Claude Rozinoer
Modalités de prêt : le montant du prêt d’une exposition itinérante s’élève à 50 euros pour les établissements scolaires et à 130 euros pour tout autre emprunteur. Une convention sera établie entre le Munaé et l’emprunteur. Ce dernier devra fournir une attestation d'assurance. Un envoi par la poste est possible.