Les collections
du Musée national de l'Éducation

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Le Panorama de la guerre de 1914

Numéro d'inventaire : 1983.00502
Type de document : jeu, jouet
Éditeur : Prieur et Dubois (Puteaux-sur-Seine)
Inscriptions :
• nom d'illustrateur inscrit : Conrad/Chaperon/Boutigny
Matériau(x) et technique(s) : bois
Description : Pièces imprimées polychrome sur support bois.
Un des trois puzzles est conditionné sous plastique.
Boîte cartonnée au fond désolidarisé, imprimée polychrome, tachée et consolidée par du ruban adhésif.
Mesures : hauteur : 31,5 cm ; largeur : 43 cm
Notes : 3 puzzles de 48 pièces chacun sur le thème de la Première Guerre Mondiale, d'après des reproductions de tableaux: "A Morhange, près Nancy. Supplément 12" (indicé 1), d'après le tableau d'Eugène Chaperon,
Les blessés (indicé 2) d'après le tableau d'E. Boutigny,
"A Saint-Blaise. Prise d'un drapeau bavarois par un bataillon de chasseurs à pied. Supplément 2" d'après une aquarelle de Conrad (indicé 3).
Le puzzle indicé 2 (Les Blessés) diffère légèrement des deux autres puzzles de par sa mise en page. Peut-être appartenait-il à un ensemble différent.
Les trois puzzles sont contenus dans une boîte cartonnée et illustrée d'une reproduction d'une aquarelle de Conrad représentant "Le Canon de "75" en action" (Supplément 7).
Mots-clés : Puzzles
Historique : Le puzzle "À Morhange près de Nancy", 48 pièces, appartient à une série qui comprend une dizaine de reproductions de tableaux patriotiques. Eugène Chaperon (1857-1938) est un des nombreux peintres "militaires" d'avant-guerre qui, comme Detaille ou Meissonier, s'étaient spécialisés dans la représentation idéalisée de l'armée et des batailles. Il donne ici une vision quelque peu mensongère de l'attaque française en Lorrain en août 1914. Les fantassins français ont effectivement été lancés en rangs serrés sur les lignes allemandes, selon la tactique de "l'offensive à outrance" en vogue dans l'État-Major. Mais ils se sont heurtés à la ferme résistance des troupes du Kronprinz, chargées de contenir les Français au centre pendant que l'aile droite de l'armée allemande, conformément au plan Schlieffen, envahissait la Belgique pour une grande manoeuvre d'encerclement. Et les mitrailleuses allemandes infligèrent de lourdes pertes aux soldats français en capotes bleues et pantalons rouges. Pourtant c'est une charge française victorieuse qui est montrée ici, faisant de nombreuses victimes chez l'ennemi (premier plan) et le poussant à la fuite (arrière-plan) malgré les exhortations d'un officier à cheval.