Correspondance avec son fils.
Numéro d'inventaire : 1979.12445 (1-9)
Auteur(s) : Ph. Delaporte
Type de document : correspondance
Éditeur : non renseigné (Paris)
Période de création : 1er quart 19e siècle
Date de création : 1809
Description : Feuillets de papier beige ou bleu. Adresse et cachets postaux au verso (à part le doc.9 qui ne comporte qu'une feuille et pas d'adresse). Papier jauni et taché par endroits. Les bords de la plupart des feuillets sont effrangés. Traces de pliures.
Mesures : hauteur : 210 mm ; largeur : 168 mm
Notes : Un ensemble de 9 lettres envoyées par Ph. Delaporte à son fils, alors élève au Lycée Napoléon à Paris. Les lettres se succèdent entre le 28 juin 1809 et le 10 avril 1811 et sont adressées: "Au jeune Delaporte, élève n°195 au Lycée Napoléon, place Sainte Geneviève Paris".
Le père commente et corrige dans ces lettres les travaux de versions et thèmes latins de son fils. Il ne se montre guère satisfait et laisse paraître des critiques acerbes et même de la colère: "Un grimaud de septième [...] aurait mieux fait que cela. Il n'y a ni travail ni attention ni réflexion, ni français ni traduction. Quand on a fait un devoir comme cela, on mérite les étrivières (...)". Cependant l'ensemble est mêlé de l'expression de son affection. A la fin du document 3, après de sévères remarques, il achève ainsi:
"Adieu bonhomme. Tu ne fais pas tout ce que tu pourrais faire. D. à présent que papa a grondé, je viens t'embrasser. Il y a aujourd'hui seize ans que tu vins au monde. Tu vaux un peu mieux qu'alors mais guère. Il faut maintenant marcher vite." [sic]
Le père commente et corrige dans ces lettres les travaux de versions et thèmes latins de son fils. Il ne se montre guère satisfait et laisse paraître des critiques acerbes et même de la colère: "Un grimaud de septième [...] aurait mieux fait que cela. Il n'y a ni travail ni attention ni réflexion, ni français ni traduction. Quand on a fait un devoir comme cela, on mérite les étrivières (...)". Cependant l'ensemble est mêlé de l'expression de son affection. A la fin du document 3, après de sévères remarques, il achève ainsi:
"Adieu bonhomme. Tu ne fais pas tout ce que tu pourrais faire. D. à présent que papa a grondé, je viens t'embrasser. Il y a aujourd'hui seize ans que tu vins au monde. Tu vaux un peu mieux qu'alors mais guère. Il faut maintenant marcher vite." [sic]
Mots-clés : Scènes scolaires dans les lycées et collèges de garçons
Expression du sentiment familial (lettres d'enfants, de parents, portraits de famille)
Expression du sentiment familial (lettres d'enfants, de parents, portraits de famille)
Langue : Français
Nombre de pages : 34
Nombre de pages : 34