Cahier de couture
Numéro d'inventaire : 2020.13.1
Auteur(s) : Odile Le Bail
Type de document : travail d'élève
Période de création : 3e quart 20e siècle
Date de création : 1954 (et) / 1955
Inscriptions :
• inscription : Odile Jeanne
IIIeme Pilote
Cahier de couture
année 1954-1955
• inscription : Odile Jeanne
IIIeme Pilote
Cahier de couture
année 1954-1955
Matériau(x) et technique(s) : papier, carton, coton
Description : Cahier à couverture bleue, présentant une alternance de pages en papier à petits carreaux et en cartons bleu. Sur ces dernières sont collés 18 travaux de couture en coton blanc et fils rouges et bleus. Les légendes sont inscrites à côté ou sur la page en regard. Certains échantillons de couture portent le tampon "Travaux manuels Lycée Jeanne d'Arc. D'autres portent une étiquette de papier indiquant le nom de l'élève, l'appréciation de l'enseignante et la note obtenue.
Sur le revers de la dernière page est collée une feuille à grands carreaux portant le programme de couture de IIIe, percée d'une aiguille portant un fil rouge. Un buvard "Mokarex" illustré d'une voiture et de figures en lien avec Napoléon I est glissée entre la dernière page et la couverture.
Sur le revers de la dernière page est collée une feuille à grands carreaux portant le programme de couture de IIIe, percée d'une aiguille portant un fil rouge. Un buvard "Mokarex" illustré d'une voiture et de figures en lien avec Napoléon I est glissée entre la dernière page et la couverture.
Mesures : hauteur : 21,5 cm ; largeur : 17,5 cm ; largeur : 34 cm
Notes : Les classes pilotes sont les héritières, à partir de 1952, des "classes nouvelles" mises en place en 1946. L'expérience au niveau national est de courte durée et son succès semble relatif (les effectifs sont moins nombreux mais les méthodes peu différentes de l'enseignement traditionnel, ce que confirmerait ce cahier). Selon la donatrice, les classes pilotes se caractérisaient notamment par une autonomie très forte des élèves (par exemple : études sans surveillants), le fait qu'ils conservaient une même salle de classe où se succédaient les mêmes enseignants pendant 4 ans, l'absence de notes (juste très bien, bien, assez bien, passable…), le travail des élèves en équipes de 6/8, beaucoup de cours en demi-classe (ce qui entraînait un nombre supérieur d’heures de cours par rapport aux filières classiques), une forte incitation à l'entraide entre élèves et, enfin, l'importance des « études de milieu ». Ces dernières consistaient en l'étude d'une thématique par année, souvent sur les métiers, support de nombreuses sorties dont les élèves devaient faire un compte-rendu. La donatrice se souvient d’une année sur l’enfance (en 3e, avec visite maternité, puériculture…), sur l’architecture (avec visite du chantier de la cathédrale de Rouen) … C’est l’aspect de la pédagogie qui a le plus frappé ses camarades avec lesquelles elle est encore en contact.
La donatrice est née le 11 décembre 1940 à Rouen, d'un père ouvrier à l’Office des Céréales, mère femme au foyer. Habitait dans son enfance rue de Verdun à Darnétal. Ecole primaire privée à Darnétal, qu’elle qualifie de « école assez nulle ». Puis lycée Jeanne d’Arc après examen d’entrée en 6e. Selon elle, les ouvriers mettaient plutôt leurs enfants à Saint-Saëns, car le lycée Jeanne d’Arc était plus bourgeois.
Demi-pensionnaire au lycée Jeanne d’Arc. Classes de collège à partir de 1951, redouble sa 3e. Après le bac passé en juillet 1959, devient institutrice, premier poste à la Houssaye-Béranger (76) en septembre 1959. Puis se spécialise dans l’enseignement pour les sourds à l’école Sévigné de Rouen (après une formation de 3 ans à Asnières), qui ouvre pour les sourds en 1968, puis déménage dans quartier Saint-Clément en 1977.
Sur les cours de couture, la donatrice se souvient :
- d'avoir fait des costumes de Lorraine pour les fêtes Jeanne d’Arc
- les cours de couture n’étaient pas spécifiques à l’école pilote et était réalisés en lien avec les classes classiques.
- Elle se souvient qu’elle les appréciait mais qu’ils étaient difficiles, même si on les prenait moins au sérieux que les autres matières. « Un peu comme les cours de dessin ou de modelage ».
- Se souvient avoir fait un chemisier en dernière année
- Couture à l’aiguille, jamais à la machine
- A ensuite, dans sa vie, réalisé quelques vêtements simples mais uniquement pour elle, pas pour les autres, ni pour ses enfants.
La donatrice est née le 11 décembre 1940 à Rouen, d'un père ouvrier à l’Office des Céréales, mère femme au foyer. Habitait dans son enfance rue de Verdun à Darnétal. Ecole primaire privée à Darnétal, qu’elle qualifie de « école assez nulle ». Puis lycée Jeanne d’Arc après examen d’entrée en 6e. Selon elle, les ouvriers mettaient plutôt leurs enfants à Saint-Saëns, car le lycée Jeanne d’Arc était plus bourgeois.
Demi-pensionnaire au lycée Jeanne d’Arc. Classes de collège à partir de 1951, redouble sa 3e. Après le bac passé en juillet 1959, devient institutrice, premier poste à la Houssaye-Béranger (76) en septembre 1959. Puis se spécialise dans l’enseignement pour les sourds à l’école Sévigné de Rouen (après une formation de 3 ans à Asnières), qui ouvre pour les sourds en 1968, puis déménage dans quartier Saint-Clément en 1977.
Sur les cours de couture, la donatrice se souvient :
- d'avoir fait des costumes de Lorraine pour les fêtes Jeanne d’Arc
- les cours de couture n’étaient pas spécifiques à l’école pilote et était réalisés en lien avec les classes classiques.
- Elle se souvient qu’elle les appréciait mais qu’ils étaient difficiles, même si on les prenait moins au sérieux que les autres matières. « Un peu comme les cours de dessin ou de modelage ».
- Se souvient avoir fait un chemisier en dernière année
- Couture à l’aiguille, jamais à la machine
- A ensuite, dans sa vie, réalisé quelques vêtements simples mais uniquement pour elle, pas pour les autres, ni pour ses enfants.
Mots-clés : Travaux manuels, EMT, technologie
Lieu(x) de création : Rouen (Lycée Jeanne d'Arc)
Utilisation / destination : couture
Historique : Cahier de couture utilisé en 3e au lycée Jeanne d'Arc de Rouen classe pilote. La donatrice a reçu le premier prix de couture pour cette année scolaire 1954/55.
Ces classes pilotes s’arrêtent au lycée Jeanne d’Arc en 1955, peut-être en raison de l’arrivée d’une nouvelle directrice.
Ces classes pilotes s’arrêtent au lycée Jeanne d’Arc en 1955, peut-être en raison de l’arrivée d’une nouvelle directrice.
Représentations : figure :
représentation d'objet : automobile
représentation d'objet : automobile
