Architecture orientaliste
Numéro d'inventaire : 2020.35.31
Auteur(s) : Stengel
Type de document : plaque de vue sur verre photographique
Période de création : 2e quart 20e siècle
Inscriptions :
• étiquette : CINEMATOGRAPHE - PROJECTIONS LUMINEUSES
STENGEL, 6 Boulev. de Strasbourg, PARIS
TELEPHONE
BOT. 19-26
• étiquette : CINEMATOGRAPHE - PROJECTIONS LUMINEUSES
STENGEL, 6 Boulev. de Strasbourg, PARIS
TELEPHONE
BOT. 19-26
Matériau(x) et technique(s) : verre décor peint
Description : 2 plaques posées l'une sur l'autre présentant une vue d'architecture colorée, bordées d'une étroite bande de papier noir sur les côtés supérieur, droit et inférieur, avec une étiquette passant entre les 2 plaques du côté gauche. Vue fixe obtenue par reproduction mécanique et coloriage à la main.
Mesures : hauteur : 8,5 cm ; largeur : 10 cm
Notes : Une bande de papier entoure chaque vue comme un cadre. Les vues sont composées de 2 plaques de verre, l'une avec le motif, l'autre servant de protection, entourées d'un fin cadre noir en papier.
Les plaques de verre s'utilisent avec un passe-vues en bois et une lanterne magique. La lanterne magique, inventée au XVIIe siècle, est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire.
La photographie est créée en 1826, et aux images peintes s'ajoutent les photographies sur verre. En 1889, avec le 1er Congrès International de la Photographie, les dimensions des vues sont normalisées (10 cm de long x 8,5 cm de large) : les éditeurs se mettent à les produire en série. La Société Philanthropique et le Musée Pédagogique de l'Etat les envoient alors dans les écoles, classées par thèmes d'environ 20 plaques, ce qui favorise l'accès au savoir, notamment dans les cours du soir pour les jeunes adultes, grâce au côté attrayant des projections. Les vues sur verre auront du succès jusque dans les années 1920.
Le plan de numérotation alphanumérique à 7 caractères a été établi en France en 1928 (les 3 lettres correspondent aux 3 premières lettres du bureau souhaité) et a été utilisé jusque dans les années 1940. Le numéro de téléphone inscrit sur les plaques portant l'étiquette Stengel est BOT. 19-26, ce qui donne une fourchette de datation.
Cette image représente une petite construction maghrébine ; la petite taille du bâtiment qui serait plutôt un élément d'architecture qu'un vrai bâtiment laisse place à plusieurs possibilités : pavillon d'exposition universelle? Fantasme orientaliste?
Les plaques de verre s'utilisent avec un passe-vues en bois et une lanterne magique. La lanterne magique, inventée au XVIIe siècle, est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire.
La photographie est créée en 1826, et aux images peintes s'ajoutent les photographies sur verre. En 1889, avec le 1er Congrès International de la Photographie, les dimensions des vues sont normalisées (10 cm de long x 8,5 cm de large) : les éditeurs se mettent à les produire en série. La Société Philanthropique et le Musée Pédagogique de l'Etat les envoient alors dans les écoles, classées par thèmes d'environ 20 plaques, ce qui favorise l'accès au savoir, notamment dans les cours du soir pour les jeunes adultes, grâce au côté attrayant des projections. Les vues sur verre auront du succès jusque dans les années 1920.
Le plan de numérotation alphanumérique à 7 caractères a été établi en France en 1928 (les 3 lettres correspondent aux 3 premières lettres du bureau souhaité) et a été utilisé jusque dans les années 1940. Le numéro de téléphone inscrit sur les plaques portant l'étiquette Stengel est BOT. 19-26, ce qui donne une fourchette de datation.
Cette image représente une petite construction maghrébine ; la petite taille du bâtiment qui serait plutôt un élément d'architecture qu'un vrai bâtiment laisse place à plusieurs possibilités : pavillon d'exposition universelle? Fantasme orientaliste?
Mots-clés : Projections lumineuses fixes (vues fixes, plaques pour lanternes magiques...)
Diapositives et films fixes, vues sur verre pour projection lumineuse
Diapositives et films fixes, vues sur verre pour projection lumineuse
Lieu(x) de création : Paris
Historique : Une femme, professeur de dessin à la ville de Paris, à la fin des années 1930 ou 1940, a donné ses plaques de verre peintes à son neveu. Le frère de ce dernier fait don au musée en 2020 de 90 plaques de verre colorisées, illustrées d'animaux, de bateaux, de paysages, ainsi que de 2 séries de plaques plus anciennes sur l'histoire et d' une trentaine plus petites ayant pour thème des contes et des histoires de l'enfance.
Représentations : vue d'architecture : arc architectural, pilier, dôme / Petite construction : 8 fins piliers en marbre vert supportent un toit percé de 3 arcs lancéolés, le tout recouvert d'un dôme doré.
Le bâtiment est dans une cour fleurie, entourée d'une balustrade ajourée avec des décorations.
Des tapis colorés roses sont disposés au sol. On peut voir un palmier sur la gauche.
Le bâtiment est dans une cour fleurie, entourée d'une balustrade ajourée avec des décorations.
Des tapis colorés roses sont disposés au sol. On peut voir un palmier sur la gauche.
Langue : Français