Las colecciones
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La ferme : N° 17 à 20

Numéro d'inventaire : 2020.35.5
Auteur(s) : Lapierre
Période de création : 2e moitié 19e siècle
Inscriptions :
• légende : n° 17 : Le Grand Etang des [illisible] de la ferme
n° 18 : on récoltait les Pommes avec Grand soin pour faire le bon Cidre
n° 19 : Le Jour du marché nous récompensait de nos Jours de fatigue
n° 20 : Gertrude aimait à danser les Dimanches et Fêtes
Matériau(x) et technique(s) : verre décor peint
Description : 4 scènes peintes en couleurs sur une plaque de verre entourée de bandes de papier vert. Dessin mécanique et peinture à la main.
Mesures : hauteur : 8,6 cm ; largeur : 32,7 cm
Notes : Une bande de papier entoure chaque vue comme un cadre.
Les plaques de verre s'utilisent avec un passe-vues en bois et une lanterne magique. La lanterne magique, inventée au XVIIe siècle, est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire.

La photographie est créée en 1826, et aux images peintes s'ajoutent les photographies sur verre. En 1889, avec le 1er Congrès International de la Photographie, les dimensions des vues sont normalisées (10 cm de long x 8,5 cm de large) : les éditeurs se mettent à les produire en série. La Société Philanthropique et le Musée Pédagogique de l'Etat les envoient alors dans les écoles, classées par thèmes d'environ 20 plaques, ce qui favorise l'accès au savoir, notamment dans les cours du soir pour les jeunes adultes, grâce au côté attrayant des projections. Les vues sur verre auront du succès jusque dans les années 1920.
Les plaques de verre de cette série sur le thème de la vie de la ferme sont composées de 4 scènes dans lesquelles ont voit évoluer les personnages dans leurs activités : ramassage des pommes, vente des productions au marché, détente les jours chômés.
Les uniformes des gendarmes des vues n° 13 et 15 permettent de situer le déroulé des scènes pendant le Second Empire, entre 1852 et 1870. Le départ à la guerre du fils (vue n° 12) fait certainement référence à 1870.
Il est fait référence à cette série de plaques dans l'ouvrage "Autour de la lanterne magique, répertoire des plaques et lanternes de l'Art de l'enfance", 1996, p. 12 : l'auteur serait dénommé Aubert ou Lapierre.

"(...) chaque fabricant avait l'habitude d'entourer les bords de ses plaques d'un ruban de papier coloré ; les tableaux allemands étaient bordés de papier rose ou orangé, tandis que ceux de Lapierre étaient ornés d'un papier vert" Magie lumineuse, du théâtre d'ombres à la lanterne magique", Remise/Van de Walle, p. 127.
Historique : Une femme, professeur de dessin à la ville de Paris, à la fin des années 1930 ou 1940, a donné ses plaques de verre peintes à son neveu. Le frère de ce dernier fait don au musée en 2020 de 90 plaques de verre colorisées, illustrées d'animaux, de bateaux, de paysages, ainsi que de 2 séries de plaques plus anciennes sur l'histoire et d' une trentaine plus petites ayant pour thème des contes et des histoires de l'enfance.
Représentations : scène : homme, barque, femme / n° 17 : Un homme fait avancer une barque dans laquelle sont assis une femme et un enfant.
n° 18 : L'homme fait tomber les fruits d'un pommier, l'enfant les ramasse et la femme les met en sacs.
n° 19 : Un homme conduit un âne portant des paniers chargés de légumes. Une femme est également montée sur son dos.
n° 20 : L'homme et la femme dansent sur de la musique jouée par un violoniste.
Langue : Français
Objets associés : 2020.35.1
2020.35.3
2020.35.4