Las colecciones
del Museo Nacional de la Educación

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Fables : N° 1 à 4

Numéro d'inventaire : 2020.35.6
Auteur(s) : Lapierre
Période de création : 3e quart 19e siècle
Date de création : vers 1860
Inscriptions :
• légende : Fable n° 1 : La Cigale et la Fourmi
Fable n° 2 : Le Renard et le Corbeau
Fable n° 3 : Le maitre d'Ecole et l'Enfant qui se noie
Fable n° 4 : Les Deux Voleurs et l'âne
Matériau(x) et technique(s) : verre décor peint
Description : 4 scènes peintes en couleurs sur une plaque de verre entourée de bandes de papier vert. Dessin mécanique et peinture à la main.
Mesures : hauteur : 8,5 cm ; largeur : 32,8 cm
Notes : Une bande de papier entoure chaque vue comme un cadre.
Les plaques de verre s'utilisent avec un passe-vues en bois et une lanterne magique. La lanterne magique, inventée au XVIIe siècle, est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire.

La photographie est créée en 1826, et aux images peintes s'ajoutent les photographies sur verre. En 1889, avec le 1er Congrès International de la Photographie, les dimensions des vues sont normalisées (10 cm de long x 8,5 cm de large) : les éditeurs se mettent à les produire en série. La Société Philanthropique et le Musée Pédagogique de l'Etat les envoient alors dans les écoles, classées par thèmes d'environ 20 plaques, ce qui favorise l'accès au savoir, notamment dans les cours du soir pour les jeunes adultes, grâce au côté attrayant des projections. Les vues sur verre auront du succès jusque dans les années 1920.
Cette plaque de verre sur les Fables de la Fontaine est destinée à des lanternes-jouets et illustre 4 textes : La Cigale et la fourmi, Le Corbeau et le renard, L'Enfant et le maître d'école et Les Voleurs et l'âne. Il est possible que ces vues aient une visée didactique.

"(...) chaque fabricant avait l'habitude d'entourer les bords de ses plaques d'un ruban de papier coloré ; les tableaux allemands étaient bordés de papier rose ou orangé, tandis que ceux de Lapierre étaient ornés d'un papier vert" Magie lumineuse, du théâtre d'ombres à la lanterne magique", Remise/Van de Walle, p. 127.

La pierre : entreprise fondée en 1843.
"[Les images à projeter pour lanterne magique du XIXe siècle] constituent un corpus limité, qui se répartit en 2 ensembles, représentatifs des deux lieux de diffusion des fables : la famille et l'école, et de deux grands modes d'usage : le divertissement et l'éducation" Emmanuelle Macaigne, "Entre divertissement et éducation, les Fables de La Fontaine dans les images à projeter du MUNAE", mai 2021
Historique : Une femme, professeur de dessin à la ville de Paris, à la fin des années 1930 ou 1940, a donné ses plaques de verre peintes à son neveu. Le frère de ce dernier fait don au musée en 2020 de 90 plaques de verre colorisées, illustrées d'animaux, de bateaux, de paysages, ainsi que de 2 séries de plaques plus anciennes sur l'histoire et d' une trentaine plus petites ayant pour thème des contes et des histoires de l'enfance.
Représentations : scène : homme, femme, renard / n° 1 : Une femme portant un nourrisson dans le dos et tenant un instrument de musique tend la main vers une autre femme, sous un porche avec un petit enfant.
n° 18 : Un renard tend la tête vers un corbeau perché, tenant un fromage dans son bec.
n° 19 : Un homme assiste un enfant tombé à l'eau, qui se retient à une branche.
n° 20 : Deux hommes se battent au sol pendant qu'un troisième s'enfuie sur un âne au galop.
Langue : Français