École Normale de Jeunes Filles, Rennes
Numéro d'inventaire : 2018.3.228
Auteur(s) : A.G.
Type de document : carte postale
Période de création : 1ère moitié 20e siècle
Inscriptions :
• titre : A. G. N. 20 - Rennes- Ecole Normale de Jeunes Filles
• tampon : Centre d'Étude et de Recherche en Histoire de l'Éducation, 30 rue Brizeux, Saint-Brieuc
• titre : A. G. N. 20 - Rennes- Ecole Normale de Jeunes Filles
• tampon : Centre d'Étude et de Recherche en Histoire de l'Éducation, 30 rue Brizeux, Saint-Brieuc
Matériau(x) et technique(s) : papier noir et blanc
Description : Carte postale en noir et blanc, vierge.
Mesures : hauteur : 9,2 cm ; largeur : 13,9 cm
Mots-clés : Bâtiments scolaires : Écoles normales
Lieu(x) de création : Rennes
Utilisation / destination : correspondance
Historique : Provenance: Centre d'Étude et de Recherche en Histoire de l'Éducation (Saint-Brieuc, Côtes d’Armor)
Le bâtiment a été construit en 1882 dans un style néoclassique par Jean-Marie Laloy, architecte départemental, né le 29 novembre 1851 à Fougères et mort le 2 janvier 1927 à Rennes. Le bâtiment du 104 boulevard de la Duchesse Anne à Rennes est occupé, depuis 1991, par l'Institut d'Etudes Politique de Rennes.
Eléments complémentaires, issus du site
http://ecolenormalefilles-rennes.e-monsite.com/ :
Suite aux lois Guizot, l'Ille-et-Vilaine dispose d'une école normale primaire de garçons à Rennes, depuis 1832. Sous la troisième République, une seconde école normale est créée en 1882 afin de former les futures institutrices du département. Les travaux de la nouvelle école sont confiés à l'architecte Jean-Marie Laloy sur un terrain situé boulevard de la Duchesse Anne, sur le site de l'ancienne carrière de Biays.
De style néoclassique, l'ensemble de la construction est en pierre de tuffeau. Au fond d'une première cour, derrière une grille d'accès, s'étire un portique central avec 8 fenêtres cintrées qui encadrent une entrée monumentale surmontée d'un fronton triangulaire avec, gravés en-dessous, les mots "école normale de jeunes filles". Un balcon à balustrade recouvre l'ensemble. Deux pavillons le bordent formant un U vers l'avant mais aussi vers l'arrière pour se raccorder au bâtiment principal (avec clocher et horloge centrale) situé au fond de la grande cour intérieure. Des bâtiments annexes, visibles sur certaines cartes postales, sont alignés en bord de rue. Ils sont prolongés par un important mur d'enceinte qui clôt totalement l'école normale.
C'est là que de nombreuses générations de normaliennes, admises sur concours, viendront passer le brevet supérieur (jusqu'en 1924, le baccalauréat étant réservé aux seuls garçons), diplôme suivi d'une formation professionnelle leur permettant ensuite d'aller enseigner comme "demoiselles des écoles" pour un salaire de misère.
Pendant la guerre de 1914-1918, l'école normale est transformée en hôpital complémentaire.
Sous le régime de Vichy, suite à la loi Ripert de 1940, elle est transformée en IFP (institut de formation professionnelle). Les futures institutrices s'orientent alors sur le développement du travail manuel et de l'enseignement ménager.
Après guerre, elle reprend sa ligne jusqu'en 1991, date où elle est totalement désaffectée pour laisser la place à l'Institut d'Etudes Politiques.
Le bâtiment a été construit en 1882 dans un style néoclassique par Jean-Marie Laloy, architecte départemental, né le 29 novembre 1851 à Fougères et mort le 2 janvier 1927 à Rennes. Le bâtiment du 104 boulevard de la Duchesse Anne à Rennes est occupé, depuis 1991, par l'Institut d'Etudes Politique de Rennes.
Eléments complémentaires, issus du site
http://ecolenormalefilles-rennes.e-monsite.com/ :
Suite aux lois Guizot, l'Ille-et-Vilaine dispose d'une école normale primaire de garçons à Rennes, depuis 1832. Sous la troisième République, une seconde école normale est créée en 1882 afin de former les futures institutrices du département. Les travaux de la nouvelle école sont confiés à l'architecte Jean-Marie Laloy sur un terrain situé boulevard de la Duchesse Anne, sur le site de l'ancienne carrière de Biays.
De style néoclassique, l'ensemble de la construction est en pierre de tuffeau. Au fond d'une première cour, derrière une grille d'accès, s'étire un portique central avec 8 fenêtres cintrées qui encadrent une entrée monumentale surmontée d'un fronton triangulaire avec, gravés en-dessous, les mots "école normale de jeunes filles". Un balcon à balustrade recouvre l'ensemble. Deux pavillons le bordent formant un U vers l'avant mais aussi vers l'arrière pour se raccorder au bâtiment principal (avec clocher et horloge centrale) situé au fond de la grande cour intérieure. Des bâtiments annexes, visibles sur certaines cartes postales, sont alignés en bord de rue. Ils sont prolongés par un important mur d'enceinte qui clôt totalement l'école normale.
C'est là que de nombreuses générations de normaliennes, admises sur concours, viendront passer le brevet supérieur (jusqu'en 1924, le baccalauréat étant réservé aux seuls garçons), diplôme suivi d'une formation professionnelle leur permettant ensuite d'aller enseigner comme "demoiselles des écoles" pour un salaire de misère.
Pendant la guerre de 1914-1918, l'école normale est transformée en hôpital complémentaire.
Sous le régime de Vichy, suite à la loi Ripert de 1940, elle est transformée en IFP (institut de formation professionnelle). Les futures institutrices s'orientent alors sur le développement du travail manuel et de l'enseignement ménager.
Après guerre, elle reprend sa ligne jusqu'en 1991, date où elle est totalement désaffectée pour laisser la place à l'Institut d'Etudes Politiques.
Représentations : vue d'architecture :
: Carte postale en noir et blanc représentant la façade principale de l'Ecole Normale de jeunes filles, avec une entrée surmontée d'un fronton et d'une horloge, des colonnes et portiques. L'accès se fait par une grille ouvragée et des marches.