Cours de physique au lycée Racine de Paris
Numéro d'inventaire : 1979.09352
Type de document : photographie
Période de création : 4e quart 19e siècle
Date de création : ca. 1890
Matériau(x) et technique(s) : papier photographique
Description : Epreuve photographique contrecollée sur carton
Mesures : hauteur : 16,8 cm ; largeur : 22,3 cm
Notes : Eléments scientifiques conservés lors du nettoyage de la notice :
Classe en amphithéâtre. Machine pneumatique au premier plan près de l'enseignante. Les 35 élèves (17-18 ans) portent toutes un chignon et un tablier sombre. Légende manuscrite au verso du support.
Ces lycéennes observant, en cours de physique, le fonctionnement d'une machine pneumatique offrent un spectacle inédit. Pourtant, le lycée de filles n'est pas d'emblée l'égal de celui des garçons. On n'y enseigne pas de latin et peu de sciences. C'est en quelque sorte une filière "moderne", privilégiant la littérature, les langues vivantes et l'histoire. Le cursus, de cinq années au lieu de sept, ne donne pas accès au baccalauréat.
Photographie exposée dans l'exposition Fantastique physique (2024-2026) avec le cartel suivant : Destiné aux jeunes filles, le lycée Racine est créé en 1887. Le discours inaugural d'Eugène Spuller, ministre de l'Instruction publique, développe le rôle de ce type d'établissement. « Non, ce n'est pas des femmes savantes que nous voulons ; ce sont tout simplement des femmes », explique-t-il. Mais ces futures épouses doivent néanmoins être formées à la raison pour épauler leur mari et former leurs enfants : c'est donc dans ce contexte que sont dispensés des cours de physique. La disposition de la salle en gradins et le fait que les élèves observent sans manipuler correspond en tout point à l'enseignement donné aux garçons.
Image présentée dans le cadre d'une ancienne exposition : Trésors d'enfances au Musée National de l'Education : éducation, école et jeux en France de 1500 à 1914, Rouen, 1991-1992
Classe en amphithéâtre. Machine pneumatique au premier plan près de l'enseignante. Les 35 élèves (17-18 ans) portent toutes un chignon et un tablier sombre. Légende manuscrite au verso du support.
Ces lycéennes observant, en cours de physique, le fonctionnement d'une machine pneumatique offrent un spectacle inédit. Pourtant, le lycée de filles n'est pas d'emblée l'égal de celui des garçons. On n'y enseigne pas de latin et peu de sciences. C'est en quelque sorte une filière "moderne", privilégiant la littérature, les langues vivantes et l'histoire. Le cursus, de cinq années au lieu de sept, ne donne pas accès au baccalauréat.
Photographie exposée dans l'exposition Fantastique physique (2024-2026) avec le cartel suivant : Destiné aux jeunes filles, le lycée Racine est créé en 1887. Le discours inaugural d'Eugène Spuller, ministre de l'Instruction publique, développe le rôle de ce type d'établissement. « Non, ce n'est pas des femmes savantes que nous voulons ; ce sont tout simplement des femmes », explique-t-il. Mais ces futures épouses doivent néanmoins être formées à la raison pour épauler leur mari et former leurs enfants : c'est donc dans ce contexte que sont dispensés des cours de physique. La disposition de la salle en gradins et le fait que les élèves observent sans manipuler correspond en tout point à l'enseignement donné aux garçons.
Image présentée dans le cadre d'une ancienne exposition : Trésors d'enfances au Musée National de l'Education : éducation, école et jeux en France de 1500 à 1914, Rouen, 1991-1992
Mots-clés : Scènes scolaires dans les lycées et collèges de filles
Physique (post-élémentaire et supérieur)
Physique (post-élémentaire et supérieur)
Lieu(x) de création : Paris
Représentations : représentation humaine : amphithéâtre, fille, les sciences
tout en ill.
Objets associés : 1998.00911
