Las colecciones
del Museo Nacional de la Educación

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Coulisses de prison

Numéro d'inventaire : 1979.28774.2
Auteur(s) : Jules Chaste
A. Soret
Type de document : image imprimée
Imprimeur : Imprimerie Typo. et Lith. de Pellerin, à Epinal
Période de création : 3e quart 19e siècle
Date de création : 1854
Inscriptions :
• titre : COULISSES DE PRISON
Matériau(x) et technique(s) : papier lithographie, colorié au pochoir, rehaut
Description : Feuille de papier fort imprimée de lithographies coloriées au pochoir au recto. Illustration à découper en 6 bandes verticales.
Mesures : hauteur : 38 cm ; largeur : 50,3 cm
Notes : Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les théâtres de papier suscitent un véritable engouement chez les enfants des familles aisées . Les pièces (coulisses, scènes latérales, personnages et décors), vendues sous forme de planches en papier, devaient d'abord être découpées, puis pliées selon les indications et dressées dans des rainures entaillées dans le plancher de la scène des théâtres à rainures Pellerin.

L'Imagerie d'Épinal (Vosges) est à l'origine une imprimerie fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin et où furent gravées les premières images d'Épinal en série. L'imprimerie utilise d'abord la xylographie colorée au pochoir , et la lithographie à partir de 1850. A la fin du XIXème siècle, les pantins, les théâtres de papier, les constructions font connaitre la production de l'imagerie d'Epinal dans le monde entier.
Même planche n° D 996.1.5334 B au Musée de l'image à Epinal (avec numéro 20 inscrit dans le titre)
Dépôt légal de la planche en 1854.
"Murs de pierre épais, lourdes portes ferrées, barreaux obstruant les issues sont les éléments caractéristiques des décors de prison du XIXe siècle. Ils évoquent la solidité et l'invulnérabilité de l'édifice. De l'absence de personnages, de ces fonds de décors vides, comme s'ils étaient reconstitués à partir d'une réalité disparue, émane une impression glaciale renforcée par la succession de cours et de couloirs où se répètent les portes de cellules, toutes identiques. Les références aux cachots de l'Ancien Régime ne sont pas seulement fictives et esthétiques puisque lorsque la Constituante met en place l'organisation pénitentiaire ne 1791, les premières prisons sont installées dans des bâtiments réquisitionnés tels châteaux et anciens couvents où les geôles et les austères cellules de moines sont vite transformées en cellules de détention.
On retrouve dans ces représentations de prison, selon les imagiers, des éléments architecturaux d'un moyen-âge revisité au XIXe siècle, comme dans le décor de Pellerin daté de 1864 (...)." Anne Cablé dans "Décors, Théâtres de papier, le théâtre du peuple à Bussang", catalogue de l'exposition au Musée de l'image, Epinal, juillet 2005-avril 2006, p.63-64.
Lieu(x) de création : Épinal
Représentations : vue d'architecture : colonne, corde, cruche / Les 6 illustrations présentent des murs de pierre, des piliers, des arcades.
On peut voir deux portes à triple verrous, des poulies avec des cordes, des fers aux murs, de la paille au sol et des cruches.
Certains éléments sont réhaussés à la peinture dorée.
Langue : Français
Objets associés : 1979.28774.1