Cahier de devoirs
Numéro d'inventaire : 2015.8.3264
Auteur(s) : Paul Gravier
Type de document : travail d'élève
Éditeur : Auguste-Godchaux (Paul) et Cie
Période de création : 1er quart 20e siècle
Date de création : 1905
Collection : La Conquête de l'Algérie. Godchaux n°7
Inscriptions :
• lieu d'impression inscrit : 10 rue de la Douane, Paris
• annotation concernant la représentation : Bataille d'Isly. 1843. Abd-el-Kader s'était réfugié au Maroc après sa défaite de la Smalah et était parvenu, par ses intrigues, à nous aliéner cet empire, si bien que le fils de l'empereur avait levé une armée formidable et venait à sa tête pour nous chasser de l'Algérie. Le Maréchal Bugeaud concentra toutes ses forces de ce côté et vint livrer bataille aux Marocains sur les bords de l'Isly. L'armée française, pour résister aux masses de cavalerie ennemie, s'était formée en un grand carré divisé en autant de petits carrés distincts les uns des autres qu'il y avait de régiments. Les ambulances, les bagages et les troupeaux marchaient au centre et la cavalerie était échelonnée sur les côtés du convoi. L'armée se mit en marche jusqu'à la tombée du jour; alors on fit halte et le lendemain, toute la nuit, les soldats reprirent leur marche. A l'aurore, on traversa à gué l'Isly, sans coup férir, mais à peine était-on de l'autre côté de la rivière, que l'on découvrit le vaste camp marocain. Bugeaud prit position immédiatement sur un plateau qui faisait face à l'ennemi et de là fit converger le feu de son artillerie sur les soldats du fils du Shérif; un grand désaroi se manifesta alors dans le camp ennemi et toute la cavalerie marocaine se précipita à la fois sur nos deux flancs et notre arrière-garde. C'était le moment suprême de la bataille. A 50 mètres des carrés était une ligne de tirailleurs qui attendirent de pied ferme cette cavalerie et la mitraille lancée par nos pièces porta bientôt le désordre chez l'ennemi. Aussitôt la marche en avant continue et l'on entoure le camp marocain. Notre cavalerie, commandée par les colonels Youssouf et Tartas, se précipite sur le camp massacrant tout sur son passage. Tout fut pris ; l'artillerie, les munitions, les tentes du général marocain, ses richesses, ses drapeaux et 800 Marocains furent tués dans cette journée. Le nombre des blessés était de 1,500 à 2,000. Notre perte n'avait été que de 35 tués et 96 blessés; c'était pour nous une grande victoire.
• lieu d'impression inscrit : 10 rue de la Douane, Paris
• annotation concernant la représentation : Bataille d'Isly. 1843. Abd-el-Kader s'était réfugié au Maroc après sa défaite de la Smalah et était parvenu, par ses intrigues, à nous aliéner cet empire, si bien que le fils de l'empereur avait levé une armée formidable et venait à sa tête pour nous chasser de l'Algérie. Le Maréchal Bugeaud concentra toutes ses forces de ce côté et vint livrer bataille aux Marocains sur les bords de l'Isly. L'armée française, pour résister aux masses de cavalerie ennemie, s'était formée en un grand carré divisé en autant de petits carrés distincts les uns des autres qu'il y avait de régiments. Les ambulances, les bagages et les troupeaux marchaient au centre et la cavalerie était échelonnée sur les côtés du convoi. L'armée se mit en marche jusqu'à la tombée du jour; alors on fit halte et le lendemain, toute la nuit, les soldats reprirent leur marche. A l'aurore, on traversa à gué l'Isly, sans coup férir, mais à peine était-on de l'autre côté de la rivière, que l'on découvrit le vaste camp marocain. Bugeaud prit position immédiatement sur un plateau qui faisait face à l'ennemi et de là fit converger le feu de son artillerie sur les soldats du fils du Shérif; un grand désaroi se manifesta alors dans le camp ennemi et toute la cavalerie marocaine se précipita à la fois sur nos deux flancs et notre arrière-garde. C'était le moment suprême de la bataille. A 50 mètres des carrés était une ligne de tirailleurs qui attendirent de pied ferme cette cavalerie et la mitraille lancée par nos pièces porta bientôt le désordre chez l'ennemi. Aussitôt la marche en avant continue et l'on entoure le camp marocain. Notre cavalerie, commandée par les colonels Youssouf et Tartas, se précipite sur le camp massacrant tout sur son passage. Tout fut pris ; l'artillerie, les munitions, les tentes du général marocain, ses richesses, ses drapeaux et 800 Marocains furent tués dans cette journée. Le nombre des blessés était de 1,500 à 2,000. Notre perte n'avait été que de 35 tués et 96 blessés; c'était pour nous une grande victoire.
Matériau(x) et technique(s) : papier
Description : Cahier cousu. Lignage grands carreaux. 1e de couverture illustrée en quadrichromie composée d'une vignette centrale représentant une scène de combat entre l'armée française et des cavaliers maghrébins portants des draperies à la mode berbère et un costume de style ottoman et de turbans. 4e de couverture comporte un texte descriptif de la situation géopolitique de l'Algérie en 1843 et des velléités coloniales de la France. Ecriture manuscrite à l'encre bleue et au crayon à papier. Annotations marginales du professeur manuscrites ou tamponnées avec la mention "BON POINT" aux pages 8, 13, 20 et 21. Page 16 mention du nom de l'auteur : P Gravier.
Mesures : hauteur : 22,2 cm ; largeur : 17,5 cm (dimensions fermées)
Notes : Dictée. Ecriture. Devoir sur la récitation. Calcul. Mots usuels. Devoir d'histoire. Annotation marginale tamponnée à l'encre noire "bon point" p. 8. Leçon de lecture. Calcul mental. Orthographe du verbe. Devoir de grammaire. Annotation marginale tamponnée à l'encre noire "bon point" p. 13. Devoir d'agriculture. Calcul mental expliqué. Dictée et analyse des noms, articles, adjectifs, verbes, pronoms. Annotation marginale à l'encre bleue cyan "orthog et écriture 9" puis au crayon à papier "0 faute P Gravier" p. 16. Explications. Géographie et écriture. Lecture et explications. Orthographe du verbe. Annotation marginale tamponnée à l'encre noire "bon point" p. 20 et 21. Calcul. Dictée d'examen. Explications. Rédaction. Lecture Guyau. Le siège de Paris.
Utilisation / destination : enseignement
Représentations : scène historique : bataille, colonialisme
scène historique : Algérie, cavalerie
paysage : Oasis d, palmier
scène historique : Algérie, cavalerie
paysage : Oasis d, palmier
Langue : Français
Nombre de pages : 32
Nombre de pages : 32
