Passe-vues
Numéro d'inventaire : 2020.35.117
Type de document : matériel didactique
Période de création : 2e quart 20e siècle
Matériau(x) et technique(s) : bois collé
Description : Cadre en bois de forme carrée constitué par l'assemblage par tenon et mortaise découvert et collage de lamelles de bois.
Une fente permet d'y insérer des vues sur verre et permet de les positionner dans les lanternes magiques.
Une fente permet d'y insérer des vues sur verre et permet de les positionner dans les lanternes magiques.
Mesures : hauteur : 13,1 cm ; largeur : 13,1 cm
Notes : Une bande de papier entoure chaque vue comme un cadre. Les vues sont composées de 2 plaques de verre, l'une avec le motif, l'autre servant de protection, entourées d'un fin cadre noir en papier.
Les plaques de verre s'utilisent avec un passe-vues en bois et une lanterne magique. La lanterne magique, inventée au XVIIe siècle, est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire.
La photographie est créée en 1826, et aux images peintes s'ajoutent les photographies sur verre. En 1889, avec le 1er Congrès International de la Photographie, les dimensions des vues sont normalisées (10 cm de long x 8,5 cm de large) : les éditeurs se mettent à les produire en série. La Société Philanthropique et le Musée Pédagogique de l'Etat les envoient alors dans les écoles, classées par thèmes d'environ 20 plaques, ce qui favorise l'accès au savoir, notamment dans les cours du soir pour les jeunes adultes, grâce au côté attrayant des projections. Les vues sur verre auront du succès jusque dans les années 1920.
Permet de consulter des vues sur verres de 8,5x10 cm, comme c'est le cas pour les vues 2020.35.24 à 2020.35.116 dans le cadre de ce don.
Dans le manuel Bibliothèque Scientifique des Ecoles & des Familles, « La photographie positive sur verre et les projections lumineuses », N° 61, par Gustave Philippon, Ed. Henri Gautier, Paris, p.30-31 : « Le passe-vues ou châssis le plus simple est un cadre de bois de dimension telle qu'il s'engage facilement et exactement dans la glissière de la lanterne et que la partie ouverte découvre la vue 8 cent.5 sur 10 cent. Une fente pratiquée sur l'un des côtés du cadre qui met en communication la partie vide du cadre avec l'extérieur à la longueur voulue pour que le positif y puisse glisser. Ce châssis, s'il est formé de deux cadres jumeaux, permet de projeter commodément et vite. »
Les plaques de verre s'utilisent avec un passe-vues en bois et une lanterne magique. La lanterne magique, inventée au XVIIe siècle, est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire.
La photographie est créée en 1826, et aux images peintes s'ajoutent les photographies sur verre. En 1889, avec le 1er Congrès International de la Photographie, les dimensions des vues sont normalisées (10 cm de long x 8,5 cm de large) : les éditeurs se mettent à les produire en série. La Société Philanthropique et le Musée Pédagogique de l'Etat les envoient alors dans les écoles, classées par thèmes d'environ 20 plaques, ce qui favorise l'accès au savoir, notamment dans les cours du soir pour les jeunes adultes, grâce au côté attrayant des projections. Les vues sur verre auront du succès jusque dans les années 1920.
Permet de consulter des vues sur verres de 8,5x10 cm, comme c'est le cas pour les vues 2020.35.24 à 2020.35.116 dans le cadre de ce don.
Dans le manuel Bibliothèque Scientifique des Ecoles & des Familles, « La photographie positive sur verre et les projections lumineuses », N° 61, par Gustave Philippon, Ed. Henri Gautier, Paris, p.30-31 : « Le passe-vues ou châssis le plus simple est un cadre de bois de dimension telle qu'il s'engage facilement et exactement dans la glissière de la lanterne et que la partie ouverte découvre la vue 8 cent.5 sur 10 cent. Une fente pratiquée sur l'un des côtés du cadre qui met en communication la partie vide du cadre avec l'extérieur à la longueur voulue pour que le positif y puisse glisser. Ce châssis, s'il est formé de deux cadres jumeaux, permet de projeter commodément et vite. »
Mots-clés : Projections lumineuses fixes (vues fixes, plaques pour lanternes magiques...)
Diapositives et films fixes, vues sur verre pour projection lumineuse
Diapositives et films fixes, vues sur verre pour projection lumineuse
Historique : Une femme, professeur de dessin à la ville de Paris, à la fin des années 1930 ou 1940, a donné ses plaques de verre peintes à son neveu. Le frère de ce dernier fait don au musée en 2020 de 90 plaques de verre colorisées, illustrées d'animaux, de bateaux, de paysages, ainsi que de 2 séries de plaques plus anciennes sur l'histoire et d' une trentaine plus petites ayant pour thème des contes et des histoires de l'enfance.