La marche du Boeuf-gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris. Air de la complainte de Fualdès.
Numéro d'inventaire : 1979.04634.1
Auteur(s) : Eugène Ladreyt
Type de document : image imprimée
Imprimeur : Vallée
Période de création : 3e quart 19e siècle
Date de création : 1871 (restituée)
Description : gravure de presse
feuille de journal découpée
papier jauni et cassant
pliure marquée
déchirure en pied de page
feuille de journal découpée
papier jauni et cassant
pliure marquée
déchirure en pied de page
Mesures : hauteur : 488 mm ; largeur : 323 mm
Notes : Scène satirique présentant un immense défilé d'hommes politiques français venant donner les clés de la ville de Paris aux armées prussiennes (à Guillaume et Bismarck au second plan).
La scène peut se dérouler à plusieurs époques. C'est après la perte de Metz (31 oct. 1870) car le texte de la chanson est clair à cet égard : "Au pied du vaillant Vandale (Guillaume), l'ex-gouverneur prosterné, offre au prussien couronné, les clefs de la Capitale; imiter Metz et Sedan, voilà quel était son plan." C'est avant le début de la Commune de Paris (18 mars-28 mai 1871) car le texte ne livre rien à ce sujet.
L'ambiance est en revanche à l'insurrection : "Place de la Concorde. La justice populaire, punit ici les tyrans. Il y règne des courants d'air révolutionnaires; si tu ne veux pas t'enrhumer, ailleurs, vas te promener." C'est en revanche au coeur du siège de la capitale. Les prussiens avaient investi les faubourgs dès le 18 sept. 1870. Ils débutent les bombardements en janvier 1871. Or, le texte précise : "Regarde l'observatoire, il est tout criblé d'obus." "Rue Vaugirard, en face d'une école primaire. Dans ce charitable asile, cinq pauvres petits enfants, ont été broyés vivants par le même projectile; ce petit-accident là, fera bien rire Augusta [fille de Krupp dont on voit les canons sur la gravure]".
Mention manuscrite en bas de page : " février 1871", bien que la BNF note "1870".
signature dans la gravure, à dr. : "Eug. Ladreyt"
Eugène Ladreyt (1832-?): dessinateur lithographe et caricaturiste autodidacte. IFF. P. 165. Ladreyt. Mention de la gravure, n°8, p. 166. 1870.
La scène peut se dérouler à plusieurs époques. C'est après la perte de Metz (31 oct. 1870) car le texte de la chanson est clair à cet égard : "Au pied du vaillant Vandale (Guillaume), l'ex-gouverneur prosterné, offre au prussien couronné, les clefs de la Capitale; imiter Metz et Sedan, voilà quel était son plan." C'est avant le début de la Commune de Paris (18 mars-28 mai 1871) car le texte ne livre rien à ce sujet.
L'ambiance est en revanche à l'insurrection : "Place de la Concorde. La justice populaire, punit ici les tyrans. Il y règne des courants d'air révolutionnaires; si tu ne veux pas t'enrhumer, ailleurs, vas te promener." C'est en revanche au coeur du siège de la capitale. Les prussiens avaient investi les faubourgs dès le 18 sept. 1870. Ils débutent les bombardements en janvier 1871. Or, le texte précise : "Regarde l'observatoire, il est tout criblé d'obus." "Rue Vaugirard, en face d'une école primaire. Dans ce charitable asile, cinq pauvres petits enfants, ont été broyés vivants par le même projectile; ce petit-accident là, fera bien rire Augusta [fille de Krupp dont on voit les canons sur la gravure]".
Mention manuscrite en bas de page : " février 1871", bien que la BNF note "1870".
signature dans la gravure, à dr. : "Eug. Ladreyt"
Eugène Ladreyt (1832-?): dessinateur lithographe et caricaturiste autodidacte. IFF. P. 165. Ladreyt. Mention de la gravure, n°8, p. 166. 1870.
Mots-clés : Histoire et mythologie
Filière : aucune
Niveau : aucun
Langue : Français
Mention d'illustration
ill.
Mention d'illustration
ill.