La gouvernante
Numéro d'inventaire : 1979.12705
Type de document : image imprimée
Mention d'édition : A Paris chez L. Surugue Graveur du Roy rue des Noyers vis à vis le mur de St Yves Avec Privilège du Roi.
Période de création : 2e quart 18e siècle
Date de création : 1739
Inscriptions :
• titre : LA GOUVERNANTE
• impression : Gravé par Lépicié 1739.
• titre : LA GOUVERNANTE
• impression : Gravé par Lépicié 1739.
Matériau(x) et technique(s) : papier burin, noir et blanc
Description : Gravure au burin en n&b imprimée sur une feuille de papier épais blanc format portrait.
Mesures : hauteur : 37,3 cm ; largeur : 26,5 cm
Notes : Repoduction d'une huile sur toile de Chardin : La Gouvernante, 1739 par Lépicié.
Dans la même veine, Lépicié reproduira aussi La Pourvoyeuse (1738) en 1742.
"La Gouvernante, datée de l'année suivante, a été la plus appréciée, et elle aurait fait la renommée de Chardin. Le peintre y explore la relation entre une servante de confiance et un membre de la famille, exposant les différences de statut, de sexe et d'âge des deux personnages. La scène montre une servante qui réprimande gentiment un garçon, parce que celui-ci a joué au lieu de se préparer pour l'école. Certains critiques considèrent l'attitude du jeune comme étant celle d'un vrai remords, d'autres suggérant que tout regret apparent n'est que temporaire. Bien que la contenance du garçon ne soit pas claire – ce qui est souvent le cas dans la vie réelle –, la scène se suffit à elle-même et se concentre sur la relation entre la gouvernante et l'enfant. Ce caractère direct contraste avec La Pourvoyeuse et peut être l'une des raisons de sa popularité. La plupart des commentateurs ont abordé le sujet directement, saluant Chardin pour sa représentation honnête de la vie bourgeoise et son exploration subtile de l'émotion."
CHARDIN ET LE COMMENTAIRE SOCIAL DANS LA FRANCE DU XVIIIE SIÈCLE
Christopher Etheridge et Stephen Gritt, Musée des beaux-arts du Canada
Texte de Lépicié sous l'illustration : "Malgré le minois hipocrite
Et l'air soumis de cet Enfant,
Je gagerois qu'il prémédite
De retourner a son volant"
Dans la même veine, Lépicié reproduira aussi La Pourvoyeuse (1738) en 1742.
"La Gouvernante, datée de l'année suivante, a été la plus appréciée, et elle aurait fait la renommée de Chardin. Le peintre y explore la relation entre une servante de confiance et un membre de la famille, exposant les différences de statut, de sexe et d'âge des deux personnages. La scène montre une servante qui réprimande gentiment un garçon, parce que celui-ci a joué au lieu de se préparer pour l'école. Certains critiques considèrent l'attitude du jeune comme étant celle d'un vrai remords, d'autres suggérant que tout regret apparent n'est que temporaire. Bien que la contenance du garçon ne soit pas claire – ce qui est souvent le cas dans la vie réelle –, la scène se suffit à elle-même et se concentre sur la relation entre la gouvernante et l'enfant. Ce caractère direct contraste avec La Pourvoyeuse et peut être l'une des raisons de sa popularité. La plupart des commentateurs ont abordé le sujet directement, saluant Chardin pour sa représentation honnête de la vie bourgeoise et son exploration subtile de l'émotion."
CHARDIN ET LE COMMENTAIRE SOCIAL DANS LA FRANCE DU XVIIIE SIÈCLE
Christopher Etheridge et Stephen Gritt, Musée des beaux-arts du Canada
Texte de Lépicié sous l'illustration : "Malgré le minois hipocrite
Et l'air soumis de cet Enfant,
Je gagerois qu'il prémédite
De retourner a son volant"
Mots-clés : Jeux de mouvement avec accessoires (balançoire, balle, cerceau, cerf-volant, etc.)
ENFANCE EXTRASCOLAIRE ET FAMILIALE
Loisirs et distractions (dont pratiques de lecture)
ENFANCE EXTRASCOLAIRE ET FAMILIALE
Loisirs et distractions (dont pratiques de lecture)
Lieu(x) de création : Paris
Représentations : scène : enfant, jeu, femme / Scène d'intérieur où une femme assise (robe, bonnet, tablier) fait face à un petit garçon debout a l'air navré. La femme tient le tricorne du garçon et une balayette. Au sol : raquette, voalnt de badminton, cartes à jouer)