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La caricature : N° 110 : Moyens coercitifs

Numéro d'inventaire : 1979.14054
Type de document : image imprimée
Période de création : 2e quart 19e siècle
Date de création : 1832
Inscriptions :
• titre : MOYENS COERCITIFS
Employés définitivement et sans remise contre la citadelle d'Anvers, après négociations, notifications, ratifications, sommations et mystification sans solution.
• impression : Lith. de Bequet, rue Childebert N°9
• inscription : La Caricature (Journal) N°110.
• lieu d'édition inscrit : « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat"
• signature : « JJG » [Jean-Jacques Grandville]
Matériau(x) et technique(s) : papier lithographie
Description : Feuille format paysage de papier épais blanc sur laquelle est imprimée une estampe en couleurs, dans un cadre noir, avec titre et description en marge inférieure.
Mesures : hauteur : 30,5 cm ; largeur : 44 cm
Notes : 1831 : Le lithographe s'installe au 9, rue de Childebert à Paris.
‎ Planche parue dans La Caricature, volume 5 du 13 décembre 1832 (Planche n°227-228).
Le dessinateur s'insurge contre la participation de la France à la guerre de Belgique contre la Hollande.
Prise du port d'Anvers : 15 au 25 novembre 1832.
Le roi belge est le gendre de Louis-Philippe, Léopold 1er : ce serait pour des raisons personnelles que la France participe à ce conflit.
Les quatre hommes jouent avec des jouets militaires, comme des enfants. On peut reconnaitre :
-Jean-de-Dieu Soult, alors ministre de la guerre, tout à droite, qui joue avec le petit canon.
- Henri de Rigny, amiral et député, qui souffle sur des petits bateaux en papier flottant sur l'eau d'une assiette.
- Un officier qui tient un drapeau tricolore où on peut déchiffrer « AVEC LA PERMISSION DE L'ANGLETERRE» et tire à la sarbacane en direction de la scène de petits soldats (qui représente la cité d'Anvers).
- De profil, au premier plan, Louis-Philippe qui place les petits soldats sur la maquette.
Cette gravure est donc une critique de la politique menée par le roi de France fin 1832, représenté comme un enfant jouant à la guerre avec ses petits camarades.
Lieu(x) de création : Paris
Représentations : scène : soldat, uniforme, français / Assis à une table, des gradés militaires (uniformes) jouent aux petits soldats, aux origamis, à la sarbacane.
On en voit un placer des petits soldats dans un décor . Sur un drapeau, inscription "TÊTU". Les sujets sont posés sur des feuilles de papier : "notification ... évacuation", "protocole", "sommation".
Un autre tire des haricots blancs à la sarbacane.
Un troisième, avec un costume lié à la marine (ancre sur le col), fait avancer en soufflant dessus des bateaux de papier en origami ("Suffren", "Résolu", Calipso", "Conway").
Le quatrième, armé d'un canon miniature et de pois chiches, vise les petits soldats.
Langue : Français