École chrétienne à Versailles
Numéro d'inventaire : 1997.03011
Auteur(s) : Antoinette Asselineau
Type de document : peinture
Période de création : 2e quart 19e siècle
Date de création : 1839
Inscriptions :
• signature, date : Ant.tte Asselineau, 1839
• étiquette : Antoinette Asselineau.
Französiche Portr[ait und] Genremalerin, Geb.15.5.1811. Ge[...] Ecole française, [...]ester[...] Auguste Psselineau, Paris.
A. Stell[te am Pari]ser Salon 1937-1941 ver schied[ene ...]eurstücke, Genrescenen un B[...]sse aus. Werke von ihr sind in verschiedenenGalerien u.a. im Louvre vertreten.
Literatur : Allg. Künstl. Lexik. Thieme Becker Dtschld.-Benezit Frkrch.
• signature, date : Ant.tte Asselineau, 1839
• étiquette : Antoinette Asselineau.
Französiche Portr[ait und] Genremalerin, Geb.15.5.1811. Ge[...] Ecole française, [...]ester[...] Auguste Psselineau, Paris.
A. Stell[te am Pari]ser Salon 1937-1941 ver schied[ene ...]eurstücke, Genrescenen un B[...]sse aus. Werke von ihr sind in verschiedenenGalerien u.a. im Louvre vertreten.
Literatur : Allg. Künstl. Lexik. Thieme Becker Dtschld.-Benezit Frkrch.
Matériau(x) et technique(s) : bois peinture à l'huile
Description : Huile sur toile encadrée dans un cadre doré en bois avec décors sculptés en plâtre.
Mesures : hauteur : 74,5 cm ; largeur : 100 cm (dimensions sans cadre)
hauteur : 96 cm ; largeur : 121 cm (dimensions avec cadre)
hauteur : 96 cm ; largeur : 121 cm (dimensions avec cadre)
Notes : Cette scène constitue un précieux témoignage sur une classe de jeunes filles à une période décisive pour l'histoire de l'enseignement (1839), marquée par l'action du ministre Guizot. L'enseignement féminin était alors très majoritairement assuré par des congrégations religieuses. La scène est traitée avec un grand souci de réalisme et de vérité : elle décrit le cadre d'une classe urbaine où sont accueillies des élèves originaires de la classe moyenne (comme l'attestent les vêtements soigneusement traités par l'artiste, elle-même femme) : plumes d'oies, manuels, pupitres, paniers… Les élèves travaillent selon la méthode simultanée. Mais le peintre s'attache surtout à mettre en valeur l'atmosphère studieuse et recueillie de cette école religieuse et la confiance qu'elle inspire au père qui vient y conduire sa fille. La part des filles scolarisées par des congréganistes est alors très supérieure à celle des garçons.
En dépit de l'arrivée inopinée du militaire et de la punition, l'atmosphère reste studieuse et appliquée. Une jeune fille au second rang croque une pomme ! De telles représentations iconographiques sont rares avant 1850.
En dépit de l'arrivée inopinée du militaire et de la punition, l'atmosphère reste studieuse et appliquée. Une jeune fille au second rang croque une pomme ! De telles représentations iconographiques sont rares avant 1850.
Historique : Oeuvre présentée au Musée Royal, Salon de 1839. Elle faisait partie de la vente organisée par l'étude Tajan le 25 juin 1996 à l'Hôtel George V, comme lot 74, où elle apparait sous le titre "L'intérieur d'une classe de jeunes filles", par un vendeur anonyme qui l'avait précédemment acquise le 6 décembre 1975 à une vente du Palais Galliera (Maitres Loudmer-Poulain).
Suite à une restauration, il est constaté que les bords de la toile d'origine sont irréguliers et que les tranches originales ont été perdues.
Suite à une restauration, il est constaté que les bords de la toile d'origine sont irréguliers et que les tranches originales ont été perdues.
Représentations : scène : religieuse, élève / Un père de famille, en costume de militaire, conduit sa fille dans une classe de jeunes filles tenue par une religieuse. La classe comprend environ 35 élèves installées sur de longues tables qui s'appliquent à écrire ou à apprendre leur leçon.
Au premier plan, une jeune fille est en punition à genoux, avec un bandeau infamant épinglé sur sa coiffe: "Paresseuse". À droite, une jeune fille pose une soustraction sur le tableau noir.
Une statue de la Vierge et des images pieuses décorent la pièce, deux tableaux muraux invitent les élèves à l'étude: à gauche "il faut s'appliquer à étudier sa leçon", à droite "il faut observer le silence pendant la classe".
Au premier plan, une jeune fille est en punition à genoux, avec un bandeau infamant épinglé sur sa coiffe: "Paresseuse". À droite, une jeune fille pose une soustraction sur le tableau noir.
Une statue de la Vierge et des images pieuses décorent la pièce, deux tableaux muraux invitent les élèves à l'étude: à gauche "il faut s'appliquer à étudier sa leçon", à droite "il faut observer le silence pendant la classe".
ill. en coul.