Discours sur la nécessité des Écoles de Commerce, sur l'importance de l'étude de cette science, et sur le plan adopté pour les Classes d'Instructions élémentaires du Commerce, des langues latine et italienne, et des mathématiques
Numéro d'inventaire : 2018.3.859
Auteur(s) : Marie des Noyers
Type de document : imprimé divers
Imprimeur : Imprimerie de Joseph Achard, Fils et Compagnie
Période de création : 1er quart 19e siècle
Date de création : 1806
Inscriptions :
• lieu d'impression inscrit : Marseille
• étiquette : C.E.R.H.E. : N°10447 Adr ASC2
• lieu d'impression inscrit : Marseille
• étiquette : C.E.R.H.E. : N°10447 Adr ASC2
Matériau(x) et technique(s) : papier imprimé
Description : Feuillet imprimé noir et blanc, cousu à l'intérieur d'une couverture en carton conservation.
Mesures : hauteur : 21,6 cm ; largeur : 17,5 cm (dimensions du cahier original)
hauteur : 22,8 cm ; largeur : 18 cm (dimensions de la couverture cartonnée)
hauteur : 22,8 cm ; largeur : 18 cm (dimensions de la couverture cartonnée)
Notes : Le discours est divisé en trois temps : la nécessité des écoles de commerce (pp. 3-7), l'importance d'étudier le commerce (pp. 8-16) et le plan que l'auteur adopte pour ses cours (pp. 16-21).
Pour expliquer le commerce, Marie des Noyers se réfère à deux définitions officielles : celle de l'édit d'août 1669 et celle de l'ouvrage Dignité du commerce (1789). Pour lui, le commerce est une véritable science interdisciplinaire, entre les mathématiques, la chimie, la physique, et le droit commercial et maritime. Comme Marseille est une ville d'échanges depuis l'Époque romaine, il faut donner aux « jeunes concitoyens les moyens de se rendre dignes de leurs ancêtres » (p.1). Pour appuyer ses propos, il fait l'éloge des « Négocians » de Marseille. Il souhaite par ailleurs que la France se dote partout sur son territoire d'écoles de commerce, à l'instar du Portugal ou de Genève. Dans ses cours à l'Université de Marseille, la théorie et la pratique sont mêlées (p.13).
Grâce à des livres auxiliaires, Marie des Noyers dispense dans ses cours une histoire générale du commerce, une histoire particulière du commerce de chaque nation, de chacune des principales villes commerçantes, des lois sur les opérations (ventes, achats, expéditions, négociations de papiers, spéculations, arbitrage, etc.). Il faut aussi que les élèves connaissent le déroulé des opérations manuelles d'un comptoir, ou faire une note de négociation.
La page de couverture met en exergue une citation du discours : "Un enseignement particulier de la science du Commerce est non seulement nécessaire, mais encore indispensable."
Pour expliquer le commerce, Marie des Noyers se réfère à deux définitions officielles : celle de l'édit d'août 1669 et celle de l'ouvrage Dignité du commerce (1789). Pour lui, le commerce est une véritable science interdisciplinaire, entre les mathématiques, la chimie, la physique, et le droit commercial et maritime. Comme Marseille est une ville d'échanges depuis l'Époque romaine, il faut donner aux « jeunes concitoyens les moyens de se rendre dignes de leurs ancêtres » (p.1). Pour appuyer ses propos, il fait l'éloge des « Négocians » de Marseille. Il souhaite par ailleurs que la France se dote partout sur son territoire d'écoles de commerce, à l'instar du Portugal ou de Genève. Dans ses cours à l'Université de Marseille, la théorie et la pratique sont mêlées (p.13).
Grâce à des livres auxiliaires, Marie des Noyers dispense dans ses cours une histoire générale du commerce, une histoire particulière du commerce de chaque nation, de chacune des principales villes commerçantes, des lois sur les opérations (ventes, achats, expéditions, négociations de papiers, spéculations, arbitrage, etc.). Il faut aussi que les élèves connaissent le déroulé des opérations manuelles d'un comptoir, ou faire une note de négociation.
La page de couverture met en exergue une citation du discours : "Un enseignement particulier de la science du Commerce est non seulement nécessaire, mais encore indispensable."
Lieu(x) de création : Marseille
Historique : Retranscription du discours prononcé le 14 avril 1806 lors de l'ouverture du Cours d'Etudes de commerce à l'Université de Marseille. L'auteur, ancien négociant, est alors arbitre et professeur de commerce, installé depuis 23 ans à Marseille où il continue à s'occuper des Arbitrages et Mémoires relatifs à la partie contentieuse du Commerce. Son cabinet est alors situé rue de Noailles, isle 42, n°24, à Marseille.
Langue : français
Nombre de pages : 21 p.
Nombre de pages : 21 p.