Ce que pense Charlemagne.
Numéro d'inventaire : 1979.29274
Auteur(s) : Guy de Maupassant
Type de document : manuscrit, tapuscrit
Période de création : 3e quart 19e siècle
Date de création : 1869
Matériau(x) et technique(s) : papier
Description : Feuillet avec chiffre en en-tête: les initiales "G.M." surmontées d'une couronne. A la quatrième page, le papier est taché et l'encre est décolorée aux endroits des pliures. Signature sur la dernière page.
Mesures : hauteur : 205 mm ; largeur : 132 mm
Notes : Poème écrit à l'occasion de la saint Charlemagne, alors que Guy de Maupassant est élève au Lycée Impérial de Rouen. Maupassant est d'abord élève à Paris au Lycée Napoléon (actuel lycée Henri IV) en 1859/1860, puis pensionnaire à l'Institution ecclésiastique d'Yvetot à partir de 1863. Il en est renvoyé en 1868 et finit son année de rhétorique au Lycée impérial de Rouen (actuel Lycée Corneille), où passe ensuite la classe de philosophie. Il est bachelier en juillet 1869.
Selon Yvan Leclerc, ce manuscrit présente un état du texte postérieur à l'autre version également conservée par le musée (2021.32.1), et en constitue probablement une mise au net.
Le dossier documentaire comprend :
- Une note en allemand du Prof Dr Winfried Bülher (1929-2010, linguiste allemand), datée du 4 juillet 2000, qui indique des références bibliographiques :
o Œuvres complètes illustrées de Guy de Maupassant, établies sous la direction d'André Gillon, t. 14, Paris, 1938, p. 165-167
o L'œuvre est reproduite dans Les Annales politiques et littéraires, 4 février 1900, p. 72-73 (avec une note rappelant que la mère de Maupassant l'a transmise et que Bouilhet avait donné son avis sur ce texte).
- Une note au stylo rouge, non signée et non datée, avec infos biographiques sur Maupassant. Au revers, note au stylo bleu indiquant « « une autre copie de ce poème, signée mais non datée, figurait dans la collection Robert Schuman 29/30/6/66 »
- Une note avec quelques mots au stylo et au crayon, faisant notamment référence à Maurice d'Hartoy (1892-1981, auteur de Maupassant inconnu, qui reçoit les Amis de Flaubert et Maupassant dans sa demeure de la Cour normande à Varengeville sur Mer le 3 juillet 1960) ainsi qu'à un ouvrage édité par Maynial (Edouard Maynial - 1879-1966, membre des Amis de Flaubert et Maupassant)
- Une note en deux feuillets de couleur verte, intitulée « Quand la saint Charlemagne inspirait les futurs écrivains », signée Georges Naulay
- Des coupures de presse sur la saint Charlemagne, l'une datée de 1928, déplorant que cette tradition disparaisse. Sont rappelés les textes sur le sujet d'Anatole France, Taine, Abel Hermant, Jules de Goncourt.
- Un feuillet tiré de l'Ecole libératrice sur le drame romantique.
Selon Yvan Leclerc, ce manuscrit présente un état du texte postérieur à l'autre version également conservée par le musée (2021.32.1), et en constitue probablement une mise au net.
Le dossier documentaire comprend :
- Une note en allemand du Prof Dr Winfried Bülher (1929-2010, linguiste allemand), datée du 4 juillet 2000, qui indique des références bibliographiques :
o Œuvres complètes illustrées de Guy de Maupassant, établies sous la direction d'André Gillon, t. 14, Paris, 1938, p. 165-167
o L'œuvre est reproduite dans Les Annales politiques et littéraires, 4 février 1900, p. 72-73 (avec une note rappelant que la mère de Maupassant l'a transmise et que Bouilhet avait donné son avis sur ce texte).
- Une note au stylo rouge, non signée et non datée, avec infos biographiques sur Maupassant. Au revers, note au stylo bleu indiquant « « une autre copie de ce poème, signée mais non datée, figurait dans la collection Robert Schuman 29/30/6/66 »
- Une note avec quelques mots au stylo et au crayon, faisant notamment référence à Maurice d'Hartoy (1892-1981, auteur de Maupassant inconnu, qui reçoit les Amis de Flaubert et Maupassant dans sa demeure de la Cour normande à Varengeville sur Mer le 3 juillet 1960) ainsi qu'à un ouvrage édité par Maynial (Edouard Maynial - 1879-1966, membre des Amis de Flaubert et Maupassant)
- Une note en deux feuillets de couleur verte, intitulée « Quand la saint Charlemagne inspirait les futurs écrivains », signée Georges Naulay
- Des coupures de presse sur la saint Charlemagne, l'une datée de 1928, déplorant que cette tradition disparaisse. Sont rappelés les textes sur le sujet d'Anatole France, Taine, Abel Hermant, Jules de Goncourt.
- Un feuillet tiré de l'Ecole libératrice sur le drame romantique.
Mots-clés : Fêtes scolaires
Lieu(x) de création : Rouen (lycée impérial)
Historique : Poème écrit à l'occasion de la saint Charlemagne, alors que Guy de Maupassant est élève au Lycée Impérial de Rouen. Maupassant est d'abord élève à Paris au Lycée Napoléon (actuel lycée Henri IV) en 1859/1860, puis pensionnaire à l'Institution ecclésiastique d'Yvetot à partir de 1863. Il en est renvoyé en 1868 et finit son année de rhétorique au Lycée impérial de Rouen (actuel Lycée Corneille), où passe ensuite la classe de philosophie. Il est bachelier en juillet 1869.
La saint Charlemagne (28 janvier, patron des écoliers) est à cette période l'occasion de festivités au sein des collèges et lycées. Une journée de congé était accordée aux élèves, et un banquet était organisé (souvent le lendemain), lors duquel était lu un texte écrit par un élève. En 1869, l'Université voulut empêcher ces festivités. Ce texte a été publié pour la première fois dans la Revue illustrée du 1 février 1898, puis dans dans Les Annales politiques et littéraires du 4 février 1900, p. 72-73 (dans une version mutilée).
Il s'agit probablement de l'exemplaire signé mais non daté de la collection Robert Schmuman mentionné dans le dossier documentaire accompagnant la seconde version du texte (2021.32.1).
La saint Charlemagne (28 janvier, patron des écoliers) est à cette période l'occasion de festivités au sein des collèges et lycées. Une journée de congé était accordée aux élèves, et un banquet était organisé (souvent le lendemain), lors duquel était lu un texte écrit par un élève. En 1869, l'Université voulut empêcher ces festivités. Ce texte a été publié pour la première fois dans la Revue illustrée du 1 février 1898, puis dans dans Les Annales politiques et littéraires du 4 février 1900, p. 72-73 (dans une version mutilée).
Il s'agit probablement de l'exemplaire signé mais non daté de la collection Robert Schmuman mentionné dans le dossier documentaire accompagnant la seconde version du texte (2021.32.1).
Langue : Français
Nombre de pages : 4
Nombre de pages : 4
Objets associés : 2021.32.1
